Fibromyalgie

Maladie psycho-somatique ou somato-psychique …

la fibromyalgie concernerait entre 2 et 5 % de la population, principalement des femmes (70 à 90 %). Aux Etats-Unis, elle motive 8 % des rentes d'invalidité.

Ce trouble est caractérisé par des douleurs des muscles et des tendons le long du rachis, une fatigue et des troubles du sommeil. Ces symptômes peuvent s'accompagner de différentes manifestations : jambes sans repos, céphalées, intestin irritable, dysménorrhées, acouphènes…

On distingue également deux formes de fibromyalgie, les formes associées à des maladies organiques (polyarthrite rhumatoïde, Goujerot-Sjögren, infection chronique…) et les formes isolées. Difficile à identifier, cette maladie résiste à bien des explications. Ainsi, malgré sa reconnaissance par l'Organisation mondiale de la santé, la fibromyalgie reste aujourd'hui très controversée. Cette maladie ne bénéficie en effet pas d'éléments biologiques ou radiologiques permettant d'asseoir son authenticité. Par ailleurs certaines caractéristiques psychologiques se retrouvent comme facteurs de déclenchement ou de pérennisation de l'affection. La maladie est souvent reliée à un événement initiateur (stress, traumatisme, anesthésie…) : on ne naît pas douloureux chronique, on le devient.

D'un point de vue physiologique, plusieurs hypothèses sont avancées :

  • Une anomalie musculaire ;
  • Des altérations endocriniennes ou hormonales ;
  • Une infection virale ;
  • Une anomalie du système immunitaire ;
  • Une hypersensibilité à la douleur…

Somatique ou Psychologique, la douleur ressentie est bien réelle !

Certaines thérapeutiques permettent un soulagement  :

  • Certains antidépresseurs,
  • Certainsmédicaments utilisés pour minimiser les effets secondaires des chimiothérapies ;
  • Des antagonistes NMDA (kétamine, dextromethorphane, amantadine, méthadone…) ;
  • Un soutien psychologique par thérapie de groupe ou de type thérapie brève (hypnose ou thérapie cognitivo comportementale) permet de réduire les douleurs et d'améliorer la qualité de vie.

Quels que soient les moyens utilisés, la prise en charge ne peut qu'être globale, alliant prise en charge médicamenteuse et psychologique.